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Encres de Chine et de couleurs
dimanche 31 mars 2013
Pour la pauvre enfant - Poème du 14 août 2004
Les nuées peuvent
cacher la lune
La brume être glacée
Et pourtant
pour la pauvre enfant
est venue la belle dame
À Massabielle
au cœur
des monts de granit
est une petite source
gazouillis de douceur
fraîche eau vive
qui guérit du malheur
En l'homme quoi de certain? - Poème du14 août 2004
Ta vie est dans l'instant
Éphémère tu le quittes
Et te précipites
dans le suivant
Tu plonges dans l'avenir
de tes souvenirs
Tu recherches en demain
ce passé déjà loin
Tu vois ta vie
Là bas dans le lointain
L'instant que tu vis passe
Ton avenir est déjà du passé
Passé présent avenir
En l'homme
Quoi de certain?
Peux-tu saisir ... ? - Poème du 12 août 2004
Orgueil prison
Cœur fier
Regard ambitieux
Grands desseins
Peux-tu saisir
l'éclat de lune?
En mémoire d'un psaume
En hommage à Ts'ao Ts'ao
Tu refuses l'instant - Poème du 12 août 2004
Le passé ne fuit pas
C'est toi qui t'en éloignes
Tu refuses l'instant
Tu quittes le présent
Dans l'avenir tu chutes
glissades sans frein
nommée quête ou destin
dans ce monde de brutes
2004 08 12
vendredi 29 mars 2013
En chaque instant - Poème du 11 août 2004
Le passé vit en chaque jour
En chaque instant
le présent est passé
Tous deux sont sèves
de demain
Tu ne sais pas assez
ces fleurs
qui s'épanouissent
Sois leurs parfums
En chaque instant
le présent est passé
Tous deux sont sèves
de demain
Tu ne sais pas assez
ces fleurs
qui s'épanouissent
Sois leurs parfums
jeudi 28 mars 2013
Les sept sages de la forêt de bambous - Poème du 28 juillet 2004
Profonde est la nuit
Légère et voilée
La lune luit
Dans son écrin d'immensité
resplendit
La voie lactée
Je songe à ceux que j'aime
et j'écris ce poème
au son du bol chantant
qui vibre depuis mille ans
pour apaiser les cœurs
et chasser les malheurs
Heureux qui sous ce ciel
s'assied
en quête de l'Eternel
En hommage au poète Jouan Tsi
(Jouan sseu-tong) (210-263)
mercredi 27 mars 2013
Chasse la mélancolie - Poème du 27 juillet 2004
Recherche l'aisance des nuages
qui vont au firmament
offrir leurs rosées
aux montagnes bleutées
Chasse la mélancolie
de tes printemps passés
Là haut dans les azurs
tintent claires et pures
les sources infinies
qui irisent ta vie
En hommage au poète Sie Ling Yun
(385-433)
qui vont au firmament
offrir leurs rosées
aux montagnes bleutées
Chasse la mélancolie
de tes printemps passés
Là haut dans les azurs
tintent claires et pures
les sources infinies
qui irisent ta vie
En hommage au poète Sie Ling Yun
(385-433)
Alors tu accueilleras - Poème du 26 juillet 2004
Nourris-toi de nuées roses
Cueille le silence des monts
Bois à la source de l'Arc en ciel
Frémis avec ton bol chantant
Sois le cristal de tes tinchas
Alors tu accueilleras
Le Souffle de l'Esprit
En hommage au poète Yen Yen-tche
(384-456)
Qui comprend? - Poème du 21,24 juillet 2004
Il y a des secondes
qui pèsent mille ans
Des années
qui semblent un instant
Qui comprend?
À Ganagobie - Poème des 17,18,19 juillet 2004
Au monastère
où j'arrive de la nuit
Les moines
chantent la tendresse infinie
Dans l'Eglise romane
pure merveille
Le Christ en croix
m'éveille
Le cœur enveloppé de granit
respire
et brise sa prison
Enfin l'Âme est baignée de prières
Les volutes d'encens
exultent
dans les rayons du soleil levant
Nuée qui enveloppe
tes moines noirs
tous vêtus de blanc
En hommage au poète Han Yu
(768-824)
dimanche 24 mars 2013
Dans son écrin - Poème du 18 juillet 2004
Là bas
Au bout de l'allée
vers les monts
Passe la voûte des frondaisons
et accueille en ton cœur
La croix blanche
qui vibre de bonheur
dans son écrin
de ciel bleu
Au bout de l'allée
vers les monts
Passe la voûte des frondaisons
et accueille en ton cœur
La croix blanche
qui vibre de bonheur
dans son écrin
de ciel bleu
Tinchas des Himalayas - Poème des 17,18 juillet 2004
Tinchas
des Himalayas
source et murmure
cristal unique et pur
larmes d'arc en ciel
quête de l'Eternel
17,18 juillet 2004
Frères veilleurs dans la nuit - Poème du 16 juillet 2004
Frères veilleurs dans la nuit
Guetteurs de l'aube nouvelle
inconnus
oubliés
vos ardentes prières
cris d'amour
vers le Père
gardent
pour tous les hommes
son chemin de Lumière
Guetteurs de l'aube nouvelle
inconnus
oubliés
vos ardentes prières
cris d'amour
vers le Père
gardent
pour tous les hommes
son chemin de Lumière
À l'heure où la rosée ... - Poème du 16 juillet 2004
À l'heure où la rosée parfume la terre
Sonne la cloche du monastère
C'est l'appel à la prière
qui réjouit la petite église de Pierre
Sept fois par jour
les moines noirs
portent nos espoirs
d'être toujours
sur cette terre
des enfants de Lumière
Sonne la cloche du monastère
C'est l'appel à la prière
qui réjouit la petite église de Pierre
Sept fois par jour
les moines noirs
portent nos espoirs
d'être toujours
sur cette terre
des enfants de Lumière
samedi 23 mars 2013
Au monastère - Poème du 15 juillet 2004
La cloche tinte au monastère
Elle nous appelle à la prière
Toi qui est toujours présent
Donne-nous par tes chants
D'entrer dans la nuée
Où règne l'Esprit de Paix.
Elle nous appelle à la prière
Toi qui est toujours présent
Donne-nous par tes chants
D'entrer dans la nuée
Où règne l'Esprit de Paix.
Un infini espoir - Poème du 12 juillet 2004
Ta vie est limitée
Ta pensée
Tes espoirs
Sont-ils autrement faits?
D'où te vient alors
Ce feu dans ton regard
qui révèle en tes yeux
un infini espoir?
Ta pensée
Tes espoirs
Sont-ils autrement faits?
D'où te vient alors
Ce feu dans ton regard
qui révèle en tes yeux
un infini espoir?
vendredi 22 mars 2013
Des montagnes célestes - Poème du 12,13 juillet 2004
Les poètes chinois
souvent chantent
les mélancolies
petites fleurs d'automne
qui jaillissent
quand sonne
l'angelus de la vie
Alors
des montagnes célestes
les larmes
ruissellent et murmurent
en mille cascades
qui irriguent nos vies
de ces sources fragiles
parfumées d'arc en ciel
souvent chantent
les mélancolies
petites fleurs d'automne
qui jaillissent
quand sonne
l'angelus de la vie
Alors
des montagnes célestes
les larmes
ruissellent et murmurent
en mille cascades
qui irriguent nos vies
de ces sources fragiles
parfumées d'arc en ciel
jeudi 21 mars 2013
Tu cueilles les fleurs - Poème du 12 juillet 2004
Tu cueilles les fleurs
Comme tu cueilles la vie
Leurs parfums délicats
t'ennivrent à chaque pas
Le soir venu
à qui les offriras-tu?
En hommage à un poète anonyme des Han
(206av-219 ap JC)
Comme tu cueilles la vie
Leurs parfums délicats
t'ennivrent à chaque pas
Le soir venu
à qui les offriras-tu?
En hommage à un poète anonyme des Han
(206av-219 ap JC)
Un monastère - Poème du 12 juillet 2004
Un monastère
vibrant de prières
nous attend
Le chant des moines
bruisse des rosées
et des parfums
Annonce
L'Aube nouvelle
Frères
pour nous vous cueillez
chaque jour
et chaque heure
les larmes d'Amour
de notre Seigneur
vibrant de prières
nous attend
Le chant des moines
bruisse des rosées
et des parfums
Annonce
L'Aube nouvelle
Frères
pour nous vous cueillez
chaque jour
et chaque heure
les larmes d'Amour
de notre Seigneur
Au fin fond... Poème du 10 juillet 2004
Le combattant de la paix
Au fin fond de la forêt de Lure
vit un ermite.
Sois léger chaque instant - Poème du 10 juillet 2004
Quand te vient la tempête
ta vie est plus légère
que le souffle du vent
Quand te submerge le bonheur
ton cœur est plus léger
que le parfum des roses
Sois léger
chaque instant
Laisse vivre à ton Âme
La plénitude des temps
En hommage à Li Tong-yang
(1447-1516)
ta vie est plus légère
que le souffle du vent
Quand te submerge le bonheur
ton cœur est plus léger
que le parfum des roses
Sois léger
chaque instant
Laisse vivre à ton Âme
La plénitude des temps
En hommage à Li Tong-yang
(1447-1516)
mercredi 20 mars 2013
Le Juste milieu - Poème du 10 juillet 2004
Poème long
toujours trop long
Poème court
toujours trop court
Comment trouver
le juste milieu?
10 juillet 2004
toujours trop long
Poème court
toujours trop court
Comment trouver
le juste milieu?
10 juillet 2004
Ta vie n'est point finie - Poème du 9 juillet 2004
Le vent souffle de terre
Envoie vers l'horizon
Les vagues
Qui espéraient enfin
En la rive apaisante.
De même parfois l'Esprit
renvoie au large l'Homme
Lui signifiant ainsi
Ta vie n'est point finie.
Acceptes-tu alors
Comme la vague docile
Ce chemin inconnu
Qui mènera ton Âme
Vers la rive prévue?
Envoie vers l'horizon
Les vagues
Qui espéraient enfin
En la rive apaisante.
De même parfois l'Esprit
renvoie au large l'Homme
Lui signifiant ainsi
Ta vie n'est point finie.
Acceptes-tu alors
Comme la vague docile
Ce chemin inconnu
Qui mènera ton Âme
Vers la rive prévue?
lundi 18 mars 2013
A la maison d'où l'on voit la montagne - Poème du 7 juillet 2004
Tout le jour les gris nuages
ont caressé les monts
Leurs traînes cotonneuses
ont habillé le ciel
Le vent n'est pas venu
Et les cieux bleux cachés
N'ont pu voir dans la mer
Leurs reflets merveilleux
Alors
La vague sans l'azur
A murmuré longtemps
L'Immense chagrin que lui cause l'absent
En hommage à Sou Che ( Sou Tseu-tchan, Sou Tong-p'o - 1035, 1101)
ont caressé les monts
Leurs traînes cotonneuses
ont habillé le ciel
Le vent n'est pas venu
Et les cieux bleux cachés
N'ont pu voir dans la mer
Leurs reflets merveilleux
Alors
La vague sans l'azur
A murmuré longtemps
L'Immense chagrin que lui cause l'absent
En hommage à Sou Che ( Sou Tseu-tchan, Sou Tong-p'o - 1035, 1101)
dimanche 17 mars 2013
L'autre rive - Poème du 7 juillet 2004
Sur le sable
La vague frémissante
dépose son doux murmure
Est-ce ainsi que nous atteindrons
L'autre rive?
La vague frémissante
dépose son doux murmure
Est-ce ainsi que nous atteindrons
L'autre rive?
L'homme insolent - Poème du 7 juillet 2004
Un clapotis de vagues
Comme il y a deux mille ans
Et l'homme insolent
Crois qu'avant lui
Nul ne l'entend.
Comme il y a deux mille ans
Et l'homme insolent
Crois qu'avant lui
Nul ne l'entend.
L'horizon - Poème du 6 juillet 2004
Au loin là-bas
l'horizon lie
mer et ciel.
Comme l'Âme de l'Homme
insaisissable présence
Il est.
l'horizon lie
mer et ciel.
Comme l'Âme de l'Homme
insaisissable présence
Il est.
samedi 16 mars 2013
De la lumière à l'ombre - Poème du 5 juillet 2004
De la lumière à l'ombre
trop souvent l'homme passe.
Les jours sont si précieux.
La vie de l'homme, fragile,
coure comme un nuage.
Un souffle pourtant l'anime
plus fort que tous les vents.
C'est ton âme qui chuchote
de tendresse et d'Amour
pour chasser la tristesse
et tes pas hésitants.
En hommage à Li Ling
(environ - 80 avant JC)
trop souvent l'homme passe.
Les jours sont si précieux.
La vie de l'homme, fragile,
coure comme un nuage.
Un souffle pourtant l'anime
plus fort que tous les vents.
C'est ton âme qui chuchote
de tendresse et d'Amour
pour chasser la tristesse
et tes pas hésitants.
En hommage à Li Ling
(environ - 80 avant JC)
L'Absence des hommes - Poème du 5 juillet 2004
Dieu nous aime sans cesse
Et souvent reste seul
L'Absence des hommes
serre son cœur
Ainsi naissent
les nuages chagrins
et les pluies
Larmes d'Amour
divines
qui perlent des cieux
comme un élan du cœur
comme une pensée d'Amour
En hommage à Tchang Chouai
( 474 - 527 )
Poème du 5 juillet 2004
Sous le soleil ... de la Corse - Poème du 5 juillet 2004
Sous le soleil
brillent les feuillages
de tous les arbres de la Corse.
Ainsi nos vies
sous le regard de Dieu.
brillent les feuillages
de tous les arbres de la Corse.
Ainsi nos vies
sous le regard de Dieu.
Regards d'enfants - 29 juin 2004
L'enfant nous donne à voir
le regard intérieur
Quand la souffrance l'étouffe
La maladie sournoise
démoniaque présence
arrivée dans l'intime
L'attaque avec violence
Alors son regard miroir de Lui-même
Laisse à voir
Son immensité, sa vie!
La bête immonde reste-t-elle tapie
que revit en ses yeux
la lumière du monde
Mille feux de diamants
Éclats d'Esperance
Renvoyez au néant
Les racines de tout mal.
le regard intérieur
Quand la souffrance l'étouffe
La maladie sournoise
démoniaque présence
arrivée dans l'intime
L'attaque avec violence
Alors son regard miroir de Lui-même
Laisse à voir
Son immensité, sa vie!
La bête immonde reste-t-elle tapie
que revit en ses yeux
la lumière du monde
Mille feux de diamants
Éclats d'Esperance
Renvoyez au néant
Les racines de tout mal.
Paradoxe - Poème du 5 juillet 2004
En fin de vie
long est le jour
longue est la nuit
En ta jeunesse
trop courts étaient jours et nuits
Cette vie qui t'es donnée
se résume-t-elle en ce paradoxe?
long est le jour
longue est la nuit
En ta jeunesse
trop courts étaient jours et nuits
Cette vie qui t'es donnée
se résume-t-elle en ce paradoxe?
Murmure à l'aube - Poème du 25 juin 2004
Les fleurs du printemps
rayonnent de mille jeunesses
Le vent
des chants de mille oiseaux
murmure à l'aube
Ta vie est parfumée
de ces frissons d'amour.
En hommage à Tran Than Tong
( 1240 - 1290 )
rayonnent de mille jeunesses
Le vent
des chants de mille oiseaux
murmure à l'aube
Ta vie est parfumée
de ces frissons d'amour.
En hommage à Tran Than Tong
( 1240 - 1290 )
vendredi 15 mars 2013
Voilà Voici - Poème du 24 juin 2004
Gouttes de rosée
Perles sur un brin d'herbe
Voilà nos vies
Éclairs irisés de soleil
qui jaillit d'elles
Voilà nos Âmes.
L'arbre verdoie au printemps
se dépouille à l'automne
Voilà notre histoire
Les mots ne sont que brumes
Les paroles brouillards
Voilà nos espoirs
Ton Sourire Ta Gaité
Tes yeux qui brillent
Voilà l'A-venir
Voici l'Esperance
Perles sur un brin d'herbe
Voilà nos vies
Éclairs irisés de soleil
qui jaillit d'elles
Voilà nos Âmes.
L'arbre verdoie au printemps
se dépouille à l'automne
Voilà notre histoire
Les mots ne sont que brumes
Les paroles brouillards
Voilà nos espoirs
Ton Sourire Ta Gaité
Tes yeux qui brillent
Voilà l'A-venir
Voici l'Esperance
Celui qui apaise - Poème du 23 juin 2004
Montagnes et rivières
Sous la tempête
songent-elles aux nuages?
La musique glaciale
de ces vents gémissants
monte jusques aux cieux.
Ces souffles de la mort
veulent briser leurs cœurs.
Mais leurs Âmes vont
Au delà du Ciel
Chercher l'Immensité
de Celui qui apaise
leurs sanglots trop humains.
En hommage à Kao Tche
(+765)
Sous la tempête
songent-elles aux nuages?
La musique glaciale
de ces vents gémissants
monte jusques aux cieux.
Ces souffles de la mort
veulent briser leurs cœurs.
Mais leurs Âmes vont
Au delà du Ciel
Chercher l'Immensité
de Celui qui apaise
leurs sanglots trop humains.
En hommage à Kao Tche
(+765)
Pose ton regard - Poème du 23 juin 2004
Quand le vent souffle
frissonne le lourd feuillage
du sophora
vibre le bol chantant
Pose ton regard
Voit la vibration
Palpiter
À son bord
La paix s'installe
légère
de ces tremblements
qui viennent chercher
nos Âmes.
Seule la joie - Poème du 5 juin 2004
Dans ce monde immense infini
la tristesse
pesant trou noir
nous aspire à la mort
Seule la joie
illumine tout
comme le cerisier au printemps
la tristesse
pesant trou noir
nous aspire à la mort
Seule la joie
illumine tout
comme le cerisier au printemps
Dans cet infini - Poème du 5 juin 2004
Je contemple la mer immense
Les nuages qui volent vers l'infini
Le soir
Le fleuve d'étoiles surgit
S'installe
Éblouissant
Qui sommes-nous
Dans cet infini
Si seuls, si faibles?
Les nuages qui volent vers l'infini
Le soir
Le fleuve d'étoiles surgit
S'installe
Éblouissant
Qui sommes-nous
Dans cet infini
Si seuls, si faibles?
jeudi 14 mars 2013
A l'aube naissante - Poème du 4 juin 2004
Au loin, brumes sur les montagnes
A mes pieds, la rosée
A l'aube naissante, le soleil
L'Homme éphémère
Se dissout dans la Lumière.
En hommage à T'ien Heng
( 220-264)
A mes pieds, la rosée
A l'aube naissante, le soleil
L'Homme éphémère
Se dissout dans la Lumière.
En hommage à T'ien Heng
( 220-264)
Printemps - 30 avril 2004
Les monts de jade sont couverts de brumes des rosées
La nuit s'achève
Brillent les perles de la forêt cristalline
Je contemple l'aube naissante
En hommage à Sin T'iao - Vème siècle
La nuit s'achève
Brillent les perles de la forêt cristalline
Je contemple l'aube naissante
En hommage à Sin T'iao - Vème siècle
Du fond de ton Âme - Poème du 23 mai 2004
Le fleuve,
immense ruban de soie,
Les collines,
estompées dans les brumes,
Le vent d'ouest,
glissent dans l'automne tardif,
Comme la vie des hommes s'estompe.
Ne laisse pas ton regard se flétrir comme les herbes.
Du fond de ton Âme
Laisse briller
Soleil et Voie Lactée.
En hommage à Wang Ngan-che
(Dynastie des Song - 960 -1029)
mardi 12 mars 2013
Du bol chantant - Poème du 16 mai 2004
Du bol chantant
des sons infinis viennent du fond des âges,
vibrant dans l'instant
glissant dans l'avenir.
Telle une eau qui court sur le galet
Et sourd des profondeurs, inépuisable.
Du bol chantant
un son frémit
vol d'oiseau dans l'azur
frisson d'âme qui s'éveille
et passe, chuchotante,
"comme un flocon de neige
se dissout dans l'air pur."
En hommage à Ngeou-yang Sieou
(1007-1072)
lundi 11 mars 2013
Au loin - Poème du 23 avril 2004
Un matin de printemps
Au long de la rivière
Une cascade
Un pont
Les cerisiers
Au loin les monts d'avril
Aux ailes des nuages
Une lumière sans fin
2004 04 23
Par un trait - Poème du 25 avril 2004
Par un trait de plume ou de pinceau
Vient à nous, du Créateur,
Lumière, Amour, Beauté, Paix
Le pinceau caresse le papier de riz
Mais la peinture vient par l'esprit
Et ce n'est plus l'oeil,
C'est l'Ame qui regarde.
Cette Lumière qui nous est donnée, inépuisable,
Fait reculer et efface
Les nuages qui Lui résistent
et assombrissent nos jours.
En hommage à Ngeou-Yang Sieou
(1007-1072)
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