lundi 14 mars 2022

#Ukraine « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté »

 « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté ».

Nous, russes des temps passés

Représentants de notre grande culture

Connus dans le monde entier 

Revenons aujourd’hui vers vous

Pour demander

- l’arrêt immédiat des attaques sanglantes contre les femmes, les enfants, les hommes, ukrainiens 

- le départ immédiat des armées russes du territoire ukrainien 

- la reconstruction aux frais de la Russie des écoles, les hôpitaux, des maternités, des bâtiments d’habitation des civils, des toutes et des ponts, … de toutes les constructions détruites par l’armée russe

Écrivains, artistes, citoyennes et citoyens de tous les pays 

Joignez-vous à nous, signez avec nous:

Dostoievski, Pouchkine, Gogol, Tourgueniev, Tchekov, Tolstoi, Lermontov, Essenine, Maiakovski, Gorki, Pasternak, Rimski Korsakov, Tchaikovski, Prokofiev, Rachmaninov, Chostakovitch, Moussorgski, Stravinski, …

Vive la paix! Et que vive le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !


mardi 1 mars 2022

Saint #Augustin - Sermon 62

 « Occupez-vous de briser les idoles en vos cœurs: vos restes païens, vos superstitions, vos fantasmes d’un dieu imaginaire, vos démons intérieurs. »

mercredi 9 février 2022

Poème 1 2022 02 11

Les dix mille êtres

Les encres des anciens
Testaments miens
Tracent chemins en mémoires
Montagnes fleuves histoires
Espérances de l’instant
D’ici et maintenant
L’à-venir éternel
La source jaillie du ciel
Racines en voies lactées
Trésors Sagesses déposées
En écrin cœur
Lumière bonheur

2022 02 09




lundi 20 décembre 2021

Morale chrétienne ... en acte

  « La morale chrétienne envisagée dans son fond ne consiste pas dans des préceptes qui seraient simplement fondés sur le dogme ou garanti par lui.

Elle n’est pas autre chose que le Mystère chrétien lui-même en acte. » (1938)

Cardinal de  Lubac

vendredi 1 octobre 2021

Poème 30 septembre 2021

Dans le miroir éternité

Un silence est passé

Reflet de ton destin

Musique sans fin

Des ombres et des lumières 

De ton âme immortelle 



2021 09 30




mercredi 21 avril 2021

Appel de Monsieur Pozzo di Borgo

 Je lance aujourd’hui un appel solennel aux parlementaires d’aujourd’hui et de demain : n’abolissez pas nos vies ! Surtout pas celles des plus fragiles. Vous ne vous rendez pas compte du désastre que provoque chez les personnes qui se débattent avec des vies difficiles votre soutien à l’euthanasie ou au suicide assisté comme des morts « libres, dignes et courageuses ». Aurais-je manqué de dignité, de courage et de liberté en restant en vie, moi l’intouchable, cent pour cent dépendant de l’aide d’autrui pour vivre et donc participer à la société ?

Plus d’un quart de siècle de tétraplégie, marqué – j’ose le dire – par autant de joies que de douleurs réelles, m’a vacciné contre le piège du mot "liberté". En toute liberté, après mon accident, quand je ne voyais pas de sens à cette vie de souffrance et d’immobilité, j’aurais exigé l’euthanasie si on me l’avait proposée. En toute liberté, j’aurais cédé à la désespérance, si je n’avais pas lu, dans le regard de mes soignants et de mes proches, un profond respect de ma vie, dans l’état lamentable dans lequel j’étais. Leur considération fut la lumière qui m’a convaincu que ma propre dignité était intacte. Ce sont eux – et tous ceux qui m’aiment – qui m’ont donné le goût de vivre.

En réalité, affirmer qu’au menu de la vie on pourrait "choisir sa mort" est une absurdité et une violence, de même qu’il est absurde et violent d’exiger d’un soignant qu’il transgresse l’interdit de tuer. Car c’est cet interdit qui limite sa toute-puissance, nous met sur un pied d’égalité, m’autorise à exister et, si j’en éprouve le besoin, à me plaindre sans craindre d’être poussé vers la sortie.

On nous dit : "C’est un droit qu’on vous propose ; il ne vous enlève rien". Mais si ! Ce prétendu droit m’enlève ma dignité, et tôt ou tard, me désigne la porte. Ne voyez-vous pas la pression – pour ne pas dire l’oppression – qui monte quand une société rend éligibles à la mort les plus humiliés, les plus souffrants, les plus isolés, les plus défigurés, les moins résistants à la pitié des autres, et – certains le revendiquent déjà – les plus coûteux ?

Avec mes amis de Soulager mais pas tuer, je lance cet appel solennel : le moment est à prendre soin les uns des autres, à accompagner chacun, à soulager toute douleur, peine et souffrance, à retisser des liens de solidarité avec les personnes malades, dépendantes, isolées. Le moment est plus que jamais à soulager, pas à tuer.

Philippe Pozzo di Borgo – 12 avril 2021