mercredi 26 février 2014

Sagesse chinoise


La sagesse chinoise nous dit:

" le fleuve est fidèle à sa source en coulant vers la mer"

2014 02 26

jeudi 13 février 2014

Au cœur de la cité, légèreté - Poème du 13 février 2014


Au cœur de la cité
Du monde de poussière

Une maisonnée
Un jardin un sophora
Accueillent le silence
L'art de cheminer en paix

La brise du soir
Peu à peu
Referme le livre de la vie

Vers le seuil à franchir
Pas une âme profane

Un être arc-en-ciel
Abandonne ici
Ses traces de pas

Légèreté

2014 02 13

En mémoire des cinq invités
Du jardin des Wei (1469)


Au cœur de la cité, légèreté - Poème du 13 février 2014


Au cœur de la cité
Du monde de poussière

Une maisonnée
Un jardin un sophora
Accueillent le silence
L'art de cheminer en paix

La brise du soir
Peu à peu
Referme le livre de la vie

Vers le seuil à franchir
Pas une âme profane

Un être arc-en-ciel
Abandonne ici
Ses traces de pas

Légèreté

2014 02 13

Jean-Denis Castro

En mémoire des cinq invités
Du jardin des Wei (1469)



dimanche 2 février 2014

Pensées de peintres anciens pour méditer aujourd'hui


L'expression libre et personnelle, à l'encre traditionnelle, d'une vision, d'un sentiment, d'une pensée, est-elle accessible à qui n'aurait pas consenti à un long apprentissage?

Cette question a été débattue longuement par les lettrés chinois aux alentours de l'an mil, notamment au sujet de la peinture de fleurs et de bambou.

Voici quelques idées que les maîtres lettrés ont échangées, qui sont aujourd'hui toujours disponibles et offertes à notre réflexion.

Shu Shi (1037-1101): "Parler d'une peinture en termes de ressemblance n'est qu'enfantillage."

Chen Yuyi (1090-1138) : "Si le peintre est suffisamment inspiré, il n'a pas à rechercher de la ressemblance..."

Wu Taisu (1279-1368): "C'est là un propos qui sied à qui a déjà atteint le zénith. Mais entendre qui n'a pas encore acquis un bon apprentissage le citer à son avantage, voilà qui est vraiment risible. Apprendre à peindre sans viser la ressemblance, peut-on apprendre cela étudier?"

Li Kan (1245-v. 1320): "Il faut apprendre à peindre jointure après jointure, feuille après feuille, prêter attention aux règles, apprendre sans relâche méthodiquement pendant longtemps, jusqu'à pouvoir se passer de cet apprentissage, et, certain d'avoir alors vraiment "le bambou mur en lui", prendre le pinceau avec confiance pour réaliser sa vision".

Référence: les citations sont extraites du très beau livre "La peinture chinoise", de Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong aux Éditions Hazan-Paris - 2004.